EDITO
Notre pouvoir de vivre s'est dégradé avec une année 2024 sans aucune mesure salariale générale (au niveau indiciaire), année aussi marquée par des propos stigmatisants du ministre de la Fonction publique (licenciement, mérite, etc.), une mobilisation intersyndicale en mars, puis, après la parenthèse des Jeux Olympiques et Paralympiques et d'importantes crises climatiques - vague de chaleur, orages, inondations… -, un nouveau ministre de la Fonction Publique nous avait plongé dans le conflit. Une mobilisation avait eu lieu en fin d'année... et le gouvernement tombait.
L'année 2025 a vu à nouveau l'instabilité gouvernementale, ainsi que des mobilisations, des journées de grève ou manifestations, le 18 septembre plutôt réussie, le 2 octobre.
Une première avancée a été obtenue avec la suppression des 2 jours fériés, mais les réponses ne sont toujours pas à la hauteur des attentes du monde du travail. Nous attendons le projet de budget 2026.
NOUS LE RÉPÉTONS, LES EFFORTS DOIVENT ÊTRE PARTAGÉS
Les entreprises et les plus aisés doivent contribuer !
Le patronat et l’État employeur doivent prendre leurs responsabilités : trop de secteurs sont encore à l’arrêt quand il s’agit d’évolutions salariales et de partage de la valeur. Nous revendiquons aussi une protection sociale de haut niveau, et la défense et le renforcement de l'ensemble de nos services publics, ciments de notre démocratie. Il est encore temps de construire un budget qui soit plus équitable et de prendre des mesures pour plus de justice sociale et fiscale.
La devise de la CFDT : s'engager pour chacun, agir pour tous